vendredi 29 novembre 2013

L'armée malienne ouvre le feu sur la population civile

MOUVEMENT NATIONAL DE LIBERATION DE L'AZAWAD

L'armée malienne ouvre le feu sur la population civile

Mouvement National de Libération de l’Azawad
°°°°°°°°°
MNLA
Unité – Liberté – Justice



Aujourd'hui, l'armée malienne a ouvert le feu sur la manifestation des femmes et des adolescents de Kidal qui protestaient contre la venue du premier ministre malien dans l'Azawad. La sanglante répression perpétrée par les soldats maliens et leurs milices a tué une femme et a fait de nombreux blessés, dont trois femmes et deux enfants ont été très grièvement blessés.
Le MNLA considère que l'armée malienne vient de commettre un acte très grave d'hostilité envers le peuple de l'Azawad et averti la communauté internationale que la situation est désormais fortement préjudiciable à toute possibilité de règlement politique du conflit qui oppose l'Azawad au Mali, rendant, de fait, caduc les accords de Ouagadougou, violé à maintes reprises et dans quasiment tous ses termes par la partie malienne, y compris par la tenue d'un simulacre scrutin législatif.
Cette sanglante répression du peuple de l'Azawad par l'armée malienne et ses milices est d'autant plus grave qu'elle a été perpétrée en présence des forces onusiennes de la Minusma et de la force française Serval. Le MNLA condamne le laxisme des forces françaises et internationales quant aux agissements criminels de l'armée malienne et de ses milices qui se sont par ailleurs manifestés dès les premières heures de l'opération Serval, comme en témoignent les nombreux témoignages des ONG de défenses des droits humains sur les exactions et les exécutions sommaires commises par l'armée malienne et ses milices sur les populations civiles de l'Azawad.
Aussi, le MNLA prend acte de ce flagrant parti pris en faveur d'une armée criminelle qui martyrise une population et informe que ses forces armées se réservent le droit d'assurer la protection des populations civiles livrées à la haine de l'armée malienne, et ce quelle que soit la situation qui se présentera à lui. Par conséquent, le MNLA prendra les dispositions qui s'imposent face à la grave situation qui prévaut dans l'Azawad du fait que les forces internationales s'avèrent êtres dans l'incapacité de garantir la sécurité physique des citoyens azawadiens face à une armée de criminels qui sévit en toute impunité.
Par cet acte d'hostilité flagrante envers les populations civiles de l'Azawad qui manifestaient pacifiquement leur refus de la présence malienne sur le territoire de l'Azawad, l'armée malienne prouve encore une fois qu'elle ne peut user que du meurtre et de l'assassinat avec le peuple de l'Azawad, comme elle l'a toujours fait  depuis cinquante ans, quels que soient les accords de paix et de réconciliation maintes fois signés et jamais respectés.
Enfin, contrairement aux affirmations de la presse, le MNLA tiens à préciser à l'opinion internationale qu'il n'y a pas de candidats élus dans l'Azawad dans ce simulacre d'élections législatives et que ces prétendus élus ne seront jamais que les élus du parti qui les a inscrit sur ses listes afin de tromper l'opinion publique et ruiner les espoirs de liberté d'un peuple qui lutte depuis 50 ans. Le peuple de l'Azawad qui n'est pas concerné par ses élections a rejeté ce scrutin et l'a publiquement manifesté. Le peuple de l'Azawad veut sa liberté, il aura sa liberté aujourd'hui ou demain.

Kidal, le 28 novembre 2013
Mossa Ag Attaher,
Chargé de communication
   

Adhésion de l’Azawad à l’Organisation des Etats Africains Émergents (OEAS)

Mouvement National de Libération de l’Azawad
°°°°°°°°°
MNLA
Unité – Liberté – Justice

Adhésion de l’Azawad  à l’Organisation des Etats Africains Émergents (OEAS)

Le 18 novembre 2013, l'Azawad a été admis en tant que membre de l’Organisation des Etats Africains Émergents, l’OAES (Organization of Emerging African States), une organisation intergouvernementale qui défend les intérêts de l'autodétermination nationale en Afrique. Basée à Washington DC, l’OEAS est membre observateur de l’ONU. Elle a été créée en 2010 sur les principes de la Déclaration de Washington relative à l’autodétermination en Afrique.
L’Organisation des Etats Africains Émergents (OAES) se définit comme une organisation qui lutte pour l'autodétermination des peuples africains et la fin des frontières coloniale en Afrique, considérant celles-ci comme étant une construction artificielle du 20è siècle à l’origine de millions de victimes en Afrique.
Le destin tragique de l’Azawad depuis 1963 étant la conséquence directe du maintien forcé des frontières coloniales et du déni du droit international à l’autodétermination des peuples, pourtant reconnu et garanti par le droit international, l’Azawad a rejoint les Etats membres de l'OAES dont il devient le 13è membre. Les membres de L’OEAS, dont notamment le Biafra, le Sud Cameroun, le Cabinda, les Iles Canaries et la Kabylie, sont unis par un principe commun : ils luttent tous pour l’autodétermination de leurs peuples et croient fermement que l’autodétermination des peuples d’Afrique est inéluctable.
En vertu de son adhésion à la déclaration de Washington sur l’autodétermination en Afrique, l'Azawad a rejoint l’Organisation des Etats Africains Emergents (OEAS) et y est représentée par le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) à compter du 18 novembre 2013, pour faire et valoir ce que de droit.
Kidal, le 22 novembre 2013
Mossa Ag Attaher,
Chargé de communication

NB : Pour plus d’information voir :

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ORGANIZATION OF EMERGING AFRICAN STATES

OEAS

OEAS – United for Freedom
November 18, 2012
For Immediate Release

Azawad Joins the OEAS

Washington DC:
The Independent State of Azawad has become a member of the Organization of Emerging African States - OEAS, a governmental organization established in 2010 that promotes self determination and the end to colonial era boundaries in Africa. Azawad joins OEAS member states like Cabinda, Southern Cameroons, and Biafra in seeking self determination for its people. Azawad isrepresented at the OEAS by the National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA).
The Independent State of Azawad was declared in April 2012 by the MNLA with control over Timbuktu, Kidal, Gao, and part of Mopti region with the intentions of establishing a secular government and freeing the region from corrupt and ineffective Malian rule. The Economic Community of West African States refused to recognize Azawad or come to the aid of the MNLA which was under attack by foreign influenced extremists.
Belatedly the international community heeded the MNLA call for assistance as Azawad was plundered and terrorized by extremists. The MNLA and a French led coalition freed the country from tyranny while the MNLA tried to resolve it territorial differences with government of Mali.
The MNLA continues to seek international recognition for Azawad. Despite the peaceful intentions of the MNLA it has had to defend itself from aggressive actions by the Malian Army and human rights violations against citizens of Touareg origin.
The OEAS which includes a North African block of Rif, Kabylia and the Canary Islands will be working closely with Azawad on a legal and economic offensive in favor of the total independence of Azawad, peaceful coexistence with Mali and recognition of the MNLA government.
For more information on Azawad and the MNLA
http://www.mnlamov.net/
For more information on OEAS contact:
Dr. Jonathan Levy, PhD
Chief Administrative Officer OEAS
www.oeas.info
   

Attaque terroriste du MUJAO : le chef de la fraction Imididaghen et sa fillette de 3 ans assassinés

Mouvement National de Libération de l’Azawad
°°°°°°°°°
MNLA
Unité – Liberté – Justice

Attaque terroriste du MUJAO : le chef de la fraction Imididaghen et sa fillette de 3 ans assassinés

Dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 novembre 2013, vers 02 heures du matin GMT, à Intakabar, dans la zone d'Ansongo, à environ 150 km de Gao, Erzaghi Ag Bayes, chef de la fraction Imididaghane a été tué avec sa petite fille de 3 ans par des éléments du MUJAO. Sa femme et sa fille de 10 ans ont été grièvement blessées au cours de cette attaque terroriste.
Concordant parfaitement aux témoignages des populations civiles locales, nos sources confirment que des groupes affiliés au MUJAO circulent librement dans cette zone et commettent régulièrement des exactions sur les populations civiles qui y vivent.
Le MNLA, très attristé par l’assassinat du chef de la fraction Imididaghane  et de sa fillette de 3 ans, présente ses condoléances aux familles et souhaite un prompt rétablissement aux membres blessés de la famille.

Kidal le 19 Novembre 2013
Mossa Ag Attaher
Chargé de communication

jeudi 28 novembre 2013

Niger: arrestation d’un homme suspecté de préparer des attentats à Niamey (ministre)


Publié le jeudi 28 novembre 2013   |  AFP


Marou
© Autre presse par DR 
Marou Amadou, le ministre nigérien de la Justice
Marou Amadou, le ministre nigérien de la Justice


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NIAMEY - Un homme suspecté de préparer deux attentats d'envergure contre "deux sites stratégiques" de Niamey a été arrêté, a annoncé jeudi à l'AFP le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou.

"Si ces attentats avaient eu lieu, cela aurait été dramatique", a souligné le ministre, ajoutant que la sécurité avait été renforcée "autour des sites visés", sans donner davantage de précisions.

Les circonstances de l'arrestation de "Beidari Moulid", sa nationalité, son âge, son appartenance à un groupe terroriste ou encore ses objectifs n'ont pas été précisés par le chancelier nigérien "pour les besoins de l'enquête".

Le suspect était en relation avec Cheïbane Ould Hama, un Malien condamné pour les assassinats de quatre Saoudiens et d'un Américain qui s'était évadé d'une prison de Niamey en juin, a raconté Marou Amadou.

L'enquête sur M. Moulid a "permis d'identifier la position de Cheïbane".

"C'est ainsi que les forces spéciales françaises ont pu l'arrêter" "mardi" dans le nord du Mali, "entre Gao et Kidal", a-t-il avancé.

Beidari Moulid, qui préparait des attentats contre "deux sites stratégiques" de Niamey, avait terminé "tout le travail de repérage", et avait fait les plans des objectifs, qu'il a tenté d'envoyer au Mali dans "une carte mémoire" "cachée dans un pantalon", a raconté le ministre.

Les services de renseignement nigériens ont pu intercepter la carte mémoire dans un bus se dirigeant vers le Mali, a déclaré M. Amadou, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

Cheïbane Ould Hama, dénommé Chebani, a été condamné par la justice nigérienne à 20 ans de prison en mars 2012.

Il s'est évadé le 1er juin de la prison civile de Niamey, alors agitée par
des troubles ayant permis l'évasion d'une vingtaine de détenus, dont plusieurs
"terroristes", selon le gouvernement nigérien. Trois gardiens avaient été tués.
Le groupe du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, les "Signataires par le
sang", avait affirmé être à l'origine de ces troubles.

Le Niger a été le théâtre de deux attentats terroristes perpétrés le 23 mai contre un camp de l'armée à Agadez et un site d'uranium d'Areva à Arlit (nord), qui avaient fait une vingtaine de morts, selon le ministère de la Défense.

bh/jf/sba

URGENT : une personne tuée et plusieurs autres blessés, dont 3 femmes dans un état grave, lors d’une manifestation réprimée ce matin à Kidal


28/11/2013 - 17:40

KIDAL (SIWEL) — Ce matin une personne a été tué au cours d’une manifestation de femmes réprimée à Kidal dans le bastion du MNLA. En plus de la femme tuée, la répression a fait plusieurs blessés, dont 3 femmes qui seraient grièvement blessées. Selon les sources locales qui viennent de nous alerter, c’est l’armée malienne qui aurait auraient ouvert le feu sur la manifestation composée majoritairement de femmes et des enfants de Kidal. Depuis plus d’un an et demi, la population civile de Kidal, essentiellement des femmes et des enfants, manifeste quotidiennement pour protester contre le retour du Mali dans l’Azawad. En septembre dernier, les soldats de l’opération Serval avaient durement réprimé une manifestation des femmes de Kidal qui protestaient contre l’arrivée à Kidal d’une délégation composée de 3 ministres maliens.


Pour l’instant nous n’avons ni photos ni vidéos de ce triste jour, mais nous publions la vidéo de la répression par les forces françaises de Serval à l’encontre des femmes de Kidal le 15 septembre dernier. 

Tandis que les titres de la presse françaises annoncent en cœur que « des députés élus dans la région de Kidal […] sont décidés à rentrer dans la République », « qu’il y a quelques temps encore, on les appelait des rebelles Touaregs » et que « les deux candidats élus à Abeïbara et à Tinesako […] portent désormais les couleurs du parti au pouvoir », pendant ce temps-là, les forces internationales de la Minusma, (commandées par Serval) ont décidé de passer à la vitesse supérieure dans la répression des manifestations qui se déroulent quotidiennement à Kidal. La France et ses appuis au sein de la communauté internationale qui siège à l’ONU a décidé de mettre un terme aux protestations d’un peuple qui refuse de se laisse assassiner pacifiquement et permettent désormais à l’armée malienne de participer à la répression des femmes touarègues, faisant ainsi 1 victime décédée, 3 femmes grièvement blessées, et plusieurs autres blessés. En effet, selon les sources locales du MNLA, l’armée malienne a ouvert le feu sur la manifestation des femmes de Kidal qui protestaient contre l’arrivée à Kidal du premier ministre malien. 

On se souvient que le 15 septembre dernier, ce sont les soldats française de la force Serval qui avaient durement réprimé une manifestation de femmes qui avaient envahi le tarmac de l’aéroport de Kidal pour empêcher l’atterrissage de 3 ministres maliens, toujours à Kidal, dans le cœur de la révolution azawadienne. Dimanche dernier, lors du simulacre d’élections législatives, les forces françaises de Serval et la Minusma ont également réprimé les manifestations de la population civile qui rejetait les élection législative destiné à donner l’illusion d’une « normalisation » de la situation entre le Mali et l’Azawad ; une normalisation qui passe par le massacre ethnique et la remise en selle des éternels collaborateurs des ennemis du peuple de l’Azawad… 

Car, si la presse française fait des gorges chaudes du retour au giron malien de « rebelles Touaregs » à Kidal, elle omet soigneusement de préciser dans ses fanfaronnades que ces « élus du Nord », présentés comme des « rebelles Touaregs » ne sont autres qu’Alghabass Ag Intalla et Hamada Ag Bibi, du HCHA (alias Ansar Dine), c'est-à-dire, les deux plus proches et fidèles lieutenant du terroriste Iyad Ag Ghaly (alias Ansar Dine), le même Iyad qui avait justifié le déploiement de la force Serval dans l’Azawad en attaquant la ville malienne de Konna, le même Iyad qui a reçu 20 millions d’euros de la république française pour faire libérer les 4 otages français détenus par ses « collègues » de l’Aqmi , le même Iyad qui se promène sous les yeux des soldats de Serval et de la Minusma sans que toute cette armada de soldats « anti-terroristes » ne lèvent le petit doigts pour capturer ce « chef terroriste »… 

Eh bien NON, les soldats de Serval et de la Minusma ne sont pas là pour combattre le terrorisme, ils sont là pour confisquer la liberté d’un peuple, pour imposer de force l’armée malienne au peuple touareg, détruire, cantonner et désarmer son mouvement de libération, réprimer les manifestations pacifiques des femmes de Kidal qui résistent malgré la disproportion des forces et, au besoin, permettre le meurtre des civils de l’Azawad, comme ce fut le cas ce matin à Kidal en permettant à l’armée malienne d’ouvrir le feu sur cette manifestation de femmes. 

Nous reviendrons sur cette information dès que nous aurons plus de précisions sur le nombre exacte de victimes. 

Pour l’instant nous n’avons ni photos ni vidéos de ce triste jour, mais nous publions la vidéo de la répression par les forces françaises de Serval à l’encontre des femmes de Kidal le 15 septembre dernier. 

zp, 
SIWEL 281740 NOV 13

Sommet France-Afrique à l’Elysée : Les 6 et 7 décembres 2013, François Hollande convoque "une foire aux chefs d’Etat africains" pour « organiser la paix en Afrique »


27/11/2013 - 12:55

PARIS (SIWEL) — François Hollande, qui jure par tous les Dieux que « la Françafrique, c’est terminé ! » a convoqué, les 6 et 7 décembres 2013 à l’Elysée, son premier «sommet France-Afrique» avec pour thème «la paix et la sécurité en Afrique». Avec des appuis militaires de type «Serval» pour bien visser ses régimes vassaux, pour ne pas dire esclaves, François Hollande compte garantir « la paix et la sécurité » en Afrique avec une belle brochette de dictateurs et criminels africains, dont certains sont poursuivis par la CPI pour crimes contre l’humanité. Avec ce sommet, François Hollande lance l'ouverture de la médiatisation officielle du redéploiement massif de la France en Afrique...«à la demande des africains» bien sur, d'abord et avant tout «pour la sécurité des africains».


Pour contredire sa politique plus que jamais colonialiste, François Hollande ne cesse d'annoncer la mort de la Françafrique, cette diplomatie parallèle animée par des réseaux d'influence corrompus et  mafieux reposant sur des dictateurs-chefs d’Etat soigneusement choisis par le Quai d’Orsay. De Gaulle l'avait mise en place à la veille des « indépendances africaines », Mitterrand et Chirac l'ont brillamment poursuivie, Sarkozy et enfin Hollande ont prétendu rompre avec elle, mais la Françafrique demeure « intangible », comme les frontières qu'elle a tracé. (PH/DR)
Pour contredire sa politique plus que jamais colonialiste, François Hollande ne cesse d'annoncer la mort de la Françafrique, cette diplomatie parallèle animée par des réseaux d'influence corrompus et mafieux reposant sur des dictateurs-chefs d’Etat soigneusement choisis par le Quai d’Orsay. De Gaulle l'avait mise en place à la veille des « indépendances africaines », Mitterrand et Chirac l'ont brillamment poursuivie, Sarkozy et enfin Hollande ont prétendu rompre avec elle, mais la Françafrique demeure « intangible », comme les frontières qu'elle a tracé. (PH/DR)
La paix et la sécurité sont d’excellent prétexte au redéploiement militaire français afin de quadriller l’Afrique. La couverture à cette action colonialiste est la « lutte contre le terrorisme », d’autant plus simples à démontrer que les passerelles avec le terrorisme islamiste, dernier instrument en date pour justifier l'interventionnisme sécuritaire, sont à portée de main…au plus près des régimes dictatoriaux et des chefs d’Etats qui règnent sur l'Afrique francophone. 

Ainsi, à travers ce sommet de la Françafrique version Hollande, la France prépare son redéploiement massif en Afrique et réunit pour ce faire ses mercenaires africains afin de définir les modalités et les rôles dévolus à chacun d’entre eux. Les prétextes sont déjà annoncés : la paix et la sécurité en Afrique ! Nous savons déjà que Paris est intervenue au Mali pour venir en aide à ses « amis africains », assurer l’ordre constitutionnel, garantir les frontières coloniales rebaptisées « intégrités territoriales » et surtout défendre ce qui fait sa notoriété mondiale : la liberté et les droits de l’homme…, le tout avec le concours officiel des poids lourds de la dictature africaine et le concours officieux des islamistes "fréquentables" dont les lieutenants de chef terroriste, tel que Iyad Ag Ghaly d’Ansar Dine ou du Mujao, rebaptisé pour la circonstance Mouvement Arabe de l’Azawad avec des personnalités tels que Mohamed Ould Mataly, narcotrafiquant notoire, récemment « nommé » député malien à Bourem dans le « Nord Mali »… 

Mais qui pourrait douter que Paris est bien parti combattre le terrorisme islamiste en Afrique quand elle le soutien activement en Syrie ? Qui peut douter du noble combat de la patrie des droits de l’homme pour la liberté, la démocratie et la laïcité en Afrique quand Paris fomente depuis 50 ans des coups d’Etats, des assassinats politiques et cautionne les génocides ethniques dont celui des Touaregs. Qui peut douter que Paris lutte contre le terrorisme quand elle félicite amicalement les régimes islamistes « modérés » du Caire, de Tripoli et de Tunis ou quand elle « remet en selle » des terroristes avérés, tel que Iyad Ag Ghaly, avec qui elle négocie la libération de ses otages monnayant rançons, impunité et reconnaissance politique? Mais si les peuples africains ne sont plus dupes, l’ONU et son armada de commissions en tout genre, eux en revanche, n’en doutent pas et apportent tout leur soutien à la générosité légendaire de la France, cette grande patrie de la liberté. 

Les peuples africains ne doutent pas un seul instant que c'est par pur esprit d'humanisme et dans le souci de promouvoir la liberté, la démocratie et  les droits de l'homme que François Hollande déploie des milliers de soldats en Afrique (PH/DR)
Les peuples africains ne doutent pas un seul instant que c'est par pur esprit d'humanisme et dans le souci de promouvoir la liberté, la démocratie et les droits de l'homme que François Hollande déploie des milliers de soldats en Afrique (PH/DR)
Après le Mali, c’est au tour de la Centrafrique où il y a « risque de génocide ». La France dans la grande générosité qui la caractérise va aller porter secours à une population à qui elle a fait subir durant 13 ans le très célèbre BOKASSA, Président-Maréchal-Empereur (et peut-être même anthropophage) 

Paris s’apprête donc à envoyer 800 soldats supplémentaires en Centrafrique, en plus des 400 déjà sur place, selon, bien entendu, les chiffres officiels, dans un contexte différent de celui du Mali mais à même finalité. En fait, Paris prépare, à peu près la même chose qu’au Mali et en douce au Niger, c'est-à-dire sans le concours des médias. La différence en Centrafrique, c'est que l’intervention française invoque le prétexte de la «prévention d’un risque de génocide». En réalité François hollande prévoit de reprendre fermement pied dans ce que la France considère comme étant sa réserve naturelle : l’Afrique. 

Pour se parer d’une légalité mensongère, accrédité par l’ONU et bien sur par l’Afrique des Chefs d'Etat, François Hollande réunit autour de lui ses hommes de main, tel que le président malien Ibrahim Boubakar Keita, récemment élu au Mali selon les critères de la Françafrique ; Blaise Compaoré, principal artisan des accords des fameux accords de Ouagadougou (qu’il n’a jamais été prévu de respecter )- Rappelons au passage que son excellence Blaise Compaoré, président du Burkina Faso depuis 1987, doit sa prise de pouvoir à un coup d’état sanglant et à l’assassinat de Thomas Sankara, unique président africain qui avait entrepris de lutter contre la Françafrique - ; Idriss Déby, dictateur maintenu au pouvoir depuis 1990 par la France, notamment grâce à son dispositif militaire «Epervier» mis en place par le même Laurent Fabius en 1986 ; Paul Biya, président du Cameroun depuis 1982 après un « coup d’Etat » à peine déguisé, puis à chaque fois réélu et même « brillamment » réélu en 2011 ; le célébrissime dictateur Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville depuis 1979, etc., etc.,… 

Selon le journal Jeune Afrique, « l’entourage de François Hollande se réjouit : "Tous les "poids lourds" seront là", Les membres du fameux "pré carré français" devraient tous être de la partie : le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Gabonais Ali Bongo Ondimba et l'Équato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema théoriquement en froid avec la justice internationale et même le président kenyan Uhuru Kenyatta, poursuivi par la CPI pour crimes contre l’humanité. Le président de l’Angola, José Eduardo dos Santos sera représenté par son ministre des Relations extérieures, tandis qu’Abdelaziz Bouteflika toujours en convalescent(NDLR : au Val de Grâce ?) sera représenté par son premier ministre Abdelmalek Sellal. »

C'est cela la Françafrique: des assassinats  politiques, des coups d'Etats sanglants, le pillage des ressources, la mise au pas et au besoin l’extermination des peuples qui résistent, la gestion des régimes dictatoriaux, des idéologies extrémismes et du terrorisme au mieux de ce que le quai d’Orsay estiment être « les intérêts de la métropole » (PH/DR)
C'est cela la Françafrique: des assassinats politiques, des coups d'Etats sanglants, le pillage des ressources, la mise au pas et au besoin l’extermination des peuples qui résistent, la gestion des régimes dictatoriaux, des idéologies extrémismes et du terrorisme au mieux de ce que le quai d’Orsay estiment être « les intérêts de la métropole » (PH/DR)
La plupart des mercenaires africains qui gèrent pour le compte de la Françafrique les anciennes colonies africaines, passées du colonialisme au néocolonialisme, ont tous été « convoqués » par François Hollande pour lui assurer un redéploiement militaire « légal à la demande des africains eux-mêmes » avec une accréditation de l’ONU qui n’a jamais été qu’un « machin » selon les termes du général De Gaulle qui avait justement mis en place cette fameuse « Françafrique ». Ainsi, Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unie sera représenté à ce sommet de la Françafrique pour apporter la caution internationale et la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, viendra apporter la caution africaine. L'Union européenne, le FMI et la Banque mondiale seront représentés. Tout le monde est invité à cautionner la « réorganisation du dépeçage de l’Afrique ». 

La France est un grand pays où les pouvoirs se succèdent démocratiquement, mais comme les frontières coloniales, la Françafrique demeure « intangible » grâce à une poignée d’africains, des criminels en puissance, cumulant crime économique et crime de sang, installés à la tête de dictatures par la France néocoloniale.

Une colonne des soldats français de l'Opération Serval parcourant le territoire Touareg de l'Azawad. La France est venue « mettre de l’ordre » dans son ancienne colonie, son ancien soudan français ( PH/DR)
Une colonne des soldats français de l'Opération Serval parcourant le territoire Touareg de l'Azawad. La France est venue « mettre de l’ordre » dans son ancienne colonie, son ancien soudan français ( PH/DR)
Pour paraphraser l’opposition camerounaise qui a trouvé la seule formule qui convienne à ce cirque, « Ce Sommet, digne de la Négritude, n’est rien qu’une foire aux Chefs d’Etats africains convoqués à Paris pour écouter la redéfinition de leur coopération envers leur maître »...Voilà qui résume parfaitement la nature de ce sommet Françafrique! 

zp, 
SIWEL 271255 NOV 13




Mali: fin de cavale pour le terroriste et narcotrafiquant Cheïbani Ould Hama

NIGER / MALI - 
Article publié le : jeudi 28 novembre 2013 à 11:18 - Dernière modification le : jeudi 28 novembre 2013 à 11:18


Le terroriste et narcotrafiquant Cheïbani Ould Hama a été arrêté au Mali, près de Gao, par des membres de la force Serval et des services nigériens, le 26 novembre 2013.
Le terroriste et narcotrafiquant Cheïbani Ould Hama a été arrêté au Mali, près de Gao, par des membres de la force Serval et des services nigériens, le 26 novembre 2013.
REUTERS/Emmanuel Braun

Par RFI
Le Malien Cheïbani Ould Hama a été arrêté par l'armée française dans le nord du Mali et remis aux autorités de Bamako. Le terroriste et narcotrafiquant avait été condamné à 20 ans de prison en mars 2013 par la justice nigérienne pour l’assassinat de quatre Saoudiens et d'un Américain. Mais en juin 2013, il s’était évadé d'une prison de Niamey en compagnie de plusieurs terroristes de Boko Haram.

C’est une véritable fin de cavale pour le terroriste et narcotrafiquant malien Cheïbani Ould Hama, six mois après son d’évasion spectaculaire de la prison civile de Niamey. Une évasion qui avait fait plusieurs morts, dont deux gardes nationaux. A l’époque, il purgeait une peine de prison de vingt ans pour avoir assassiné quatre Saoudiens et un officier américain en poste à Niamey.
→ A (RE)LIRE : Niger: qui est Cheïbane Ould Hama, le «terroriste» qui s'est évadé de la prison de Niamey ?
Son arrestation par les forces Serval et les services nigériens a eu lieu ce mardi, dans un campement nomade entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali. Depuis son évasion, les renseignements nigériens étaient sur ses traces.
Aucune piste n’a été négligée par les services antiterroristes. Et c’est grâce à une cellule dormante terroriste, cachée à Niamey, que les spécialistes nigériens et français ont pu remonter la piste, après plusieurs recoupements. Les cinq membres de cette cellule dormante ont également été appréhendés.
A Niamey on se réjouit de cette nouvelle. Cheïbani Ould Hama est attendu incessamment au Niger. Ce sera pour lui un retour à la case départ soit la prison civile de Niamey, où il répondra de ses crimes.
TAGS: MALI - NIGER - TERRORISME
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