vendredi 27 juin 2014

VendrediJuin 272014

Arrestations arbitraires de civils azawadiens innocents par l'armée malienne

Arrestations arbitraires de civils azawadiens innocents  par l'armée malienne
Le Mouvement national de Libération de l'Azawad informe l'opinion Nationale de l'Azawad et l'opinion Internationale que dans la journée du Vendredi 27 Juin 2014 l'armée malienne a procedé à des arrestations arbitraires contre des civils azawadiens lors d'une foire locale dans le village de Sifo dans la région de Tombouctou.
En Effet tôt dans la matinée de ce Vendredi cinq (5) personnes ont été concernées par ces arrestations dont trois ( 3 ) éleveurs et deux (2) chauffeurs.
Le MNLA condamne par la dernière rigueur ces arrestations arbitraires et exige la libération immédiate de ces paisibles citoyens azawadiens.
Le Mouvement National de Liberation de l'Azawad prend à témoin la communauté internationale et tout particulièrement la MINUSMA du risque de derapage qui pourrait naitre de tels agissements irresponsables et demande que de tels actes ne se reproduisent plus au risque de compromettre le fragile cessez le feu en vigueur depuis Mai 2014.
Kidal le 27 Juin 2014
Mossa Ag Attaher
Chargé de communication
27/06/2014 à 18:45
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Des forces de sécurité libyennes à Benghazi, le 25 juin 2014.Des forces de sécurité libyennes à Benghazi, le 25 juin 2014. © Abdellah Doma/AFP
En marge du 23è sommet de l’Union africaine, qui se clôture ce soir à Malabo, les pays voisins de la Libye ont constitué un "groupe des six" pour suivre de plus près l'évolution du turbulent pays. Mais aussi pour prendre le relais d’une diplomatie occidentale qui, pensent-ils, a montré ses limites.
Le 27 juin, l'Algérie, la Tunisie, le Soudan, le Tchad, l'Égypte et le Niger ont ainsi officialisé des tractations informelles qui se tiennent depuis plusieurs mois pour trouver une solution à la déliquescence de l'État libyen. Sous l'égide de l'Algérien Ramtane Lamamra, les six ministres des Affaires étrangères ont donc mis sur pied une commission qui se réunira régulièrement.
Dans un document transmis à l’UA, les chefs de la diplomatie tiennent à assumer "leur responsabilité collective" et soulignent la "nécessité d’aboutir à un consensus total autour d’une feuille de route menant à une réconciliation nationale". Pour ce faire, ils entendent bien "se montrer solidaire avec ses institutions exécutives, législatives et tribales".
Les voisins de la Libye sont déçus des initiatives entreprises par les différentes diplomaties occidentales en Libye. "La diplomatie occidentale a considérablement échoué en Libye. Les émissaires des institutions internationales ne comprennent pas la complexité de ce pays", tranche un diplomate maghrébin. Illustration avec le chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MINUL), Tarek Mitri. Sur la sellette depuis qu’il s’est tourné unilatéralement en mars vers Rached Ghannouchi, le président du mouvement islamiste tunisien Ennahdah, pour amorcer une médiation en Libye, Mitri pourrait être remercié d’ici le mois d’août, selon un fonctionnaire onusien.
L'Algérie en tête et l'Égypte de retour sur la scène diplomatique
Ce nouveau groupe des Six s’est formé sur ce constat conjugué à une aggravation de la situation en Libye. Lors de la conférence de Rome qui s’est tenue le 6 mars, les ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, du Niger et du Tchad avaient évoqué cette initiative régionale avec l’ancien Premier ministre libyen, Ali Zeidan. "Nous avons demandé à l’Algérie de prendre la direction de ce projet", explique Mohamed Bazoum, chef de la diplomatie nigérienne.
"Nous pensons qu’il faut que les patriotes libyens se parlent et nous sommes disposés à aider à créer les conditions d’un dialogue", explique le ministre algérien Lamamra.
À Malabo où le 23è sommet de l’UA a été marqué par le retour de l’Égypte au sein de l’organisation et la présence d’Abdel Fatah el Sissi, le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri, s’est montré particulièrement volontaire pour s’impliquer lui aussi dans ce groupe. Ils ne seront pas de trop pour se mesurer aux problèmes colossaux de l'ancien pays de Kadhafi.


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Libye | Sommet de l'UA : les voisins de la Libye formalisent un "groupe des six" pour venir en aide à Tripoli | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Mali : l’opération Serval devrait bientôt cesser

D’après plusieurs sources et nos confrères du quotidien français 20 Minutes, la fin de l’opération Servalpourrait être annoncée dans les prochaines semaines. Si l’information se confirme alors la France mettra fin à 18 mois d’intervention militaire au Mali.
L’opération Serval, bientôt de l’histoire ancienne ? C’est en tous les cas ce qu’affirme le quotidien français 20 Minutes sous couvert de sources dites « informées ». Selon toutes vraisemblances, le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian pourrait, avant les défilés du 14 juillet, se rendre au Mali afin d’annoncer la fin officielle de l’opération. Il ne s’agira évidemment pas de retirer immédiatement les troupes, afin de ne pas désorganiser toute la logistique et le plan de sécurisation du Mali, mais plutôt d’évacuer progressivement les militaires à mesure que les forces africaines prendront le relais. Le but premier lorsque les troupes françaises ont été envoyées le 11 janvier de l’année dernière, était de restaurer l’intégrité territoriale du Mali, dont le nord avait été envahi par des groupes armés dont certains étaient proches ou directement liés à Al-Qaïda. Après avoir fait fuir le gros des troupes terroristes, les français ont pris la décision de rester sur place le temps de sécuriser la zone. Mais un an et demi après l’arrivée des premiers militaires, il semble que malgré tout, la situation soit loin d’être si simple, notamment en ce qui concerne la réconciliation nationale.
Pour faire progresser les choses et résoudre la crise, des assises et des Etats généraux de la décentralisation ont été organisés à l’initiative du pouvoir central. Si la communauté internationale a agi et repoussé les groupes djihadistes, les problèmes fondamentaux qui ont conduit le pays à la déchirure persistent. Lors des assises aucun des groupes armés ou « rebelles » n’était présent. Soumaïla Cissé lui même, ancien candidat malheureux à la présidentielle l’avait alors déploré. Le MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad avait boycotté l’initiative d’un dialogue, tout comme ses alliés armés. Il aura fallu attendre les initiatives de l’Union africaine, de l’Algérie et du Maroc pour qu’enfin les choses progressent avec, la semaine dernière, la signature d’un accord entre Bamako et les groupes armés pour l’ouverture d’un dialogue.
Face aux difficultés, IBK accuse régulièrement la France
Les groupes à l’origine de la scission territoriale provisoire qui a affecté le pays durant plusieurs mois l’année dernière ont longtemps refusé toute réconciliation avec Bamako. Face à cette situation IBK a certes tenté de trouver une solution, mais n’y est toujours pas parvenu. Le chef de l’Etat a même accusé, un temps, Paris delaisser la zone de Kidal sous contrôle du MNLA, certains maliens n’hésitant plus à parler d’un pacte secret entre Paris et Touaregs. Le Premier ministre de l’époque, Oumar Tatam Ly, qui a depuis été remplacé par Moussa Mara, a également accusé également la France de connivence avec les groupes armés allant même jusqu’a dire que la Minusma, force armée onusienne, n’assure pas la sécurité et laisse faire.
Ce ton adopté par les autorités illustre bien les difficultés rencontrées pour parvenir à un début de processus de réconciliation nationale, malgré la situation d’exception dont bénéficie la ville de Kidal.
Aujourd’hui, malgré une inédite volonté de la part de Bamako, du MNLA et ses alliés, on en reste toujours au stade d’accords préalables. Les problèmes sont identiques à ceux qui existaient il y a déjà plusieurs mois. De cette absence de réconciliation découle la détérioration de la sécurité. Il reste pour l’heure environ un millier de soldats français auxquels s’ajoute un contingent de 7.000 soldats maliens et 8.000 autres de la Minusma, la mission des Nations Unies chargée de maintenir la paix qui elle devrait être effective au moins jusqu’à la mi 2015. Reste à savoir si les effectifs seront suffisants pour parvenir à pacifier une zone qui reste en proie à des affrontements réguliers entre mouvements Touaregs.
Lotfi Lounes
http://afriqueinside.com/international/mali-loperation-serval-devrait-bientot-cesser27062014/
carte mali kidalNommé chef du gouvernement en avril dernier, Moussa Mara, 39 ans, a voulu se rendre très rapidement à Kidal, le fief des séparatistes touaregs situé au nord-est du Mali, pour marquer l'autorité de Bamako sur cette partie du territoire national. Mais son déplacement, à la mi-mai, a mis le feu aux poudres. Les affrontements qui ont éclaté entre l'armée malienne et les groupes armés locaux se sont soldés par une défaite cinglante pour Bamako, dont les forces ont reflué de la moitié nord du pays. Sous la pression internationale, un cessez-le-feu a certes été signé. Mais les négociations n'ont toujours pas commencé entre les deux parties, au grand dam de la France qui maintient 1 600 hommes sur place et redoute une reprise des combats dont les groupes jihadistes toujours présents dans la région ne manqueraient pas de tirer parti.
Moins d’un an après l’élection du président Ibrahim Boubacar Keïta, dit «IBK», on ressent une certaine désillusion au Mali. Comment l’expliquez-vous?
Je n’ai pas cette impression. Mais ce qui est indéniable, c’est qu’une élection suscite toujours beaucoup d’espoir. Surtout une élection de sortie de crise. Nous avons affronté la crise la plus noire de toute notre existence, et les gens ont envie de tourner la page le plus rapidement possible. Souvent en ne faisant par leur introspection, ni leur part du travail, et en s’en remettant totalement au dirigeant qui vient d’être élu. Mais tout ne va pas se régler comme par enchantement. Toutefois, je crois que le peuple malien a mûri lors de cette crise. Tout le monde sait qu’il n’y a pas de solution militaire dans le Nord, et que le dialogue est la seule solution.
Ne se polarise-t-on pas trop à Bamako sur la situation au Nord au détriment des problèmes socio-économiques qui sont majeurs au Sud?
Pour le Malien, certains sujets sont épidermiques. Ils touchent le cœur et pas la raison. Le Nord en fait partie, parce que c’est d’abord l’idée que nous nous faisons de notre pays. Nous avons une carte du Mali à l’esprit. Penser qu’une partie du pays soit coupée du reste nous est insupportable. C’est de l’émotion. Deuxièmement, le Nord cristallise une grosse déception vis-à-vis de l’armée. Les Maliens ont grandi avec l’idée d’une armée comme colonne vertébrale de l’Etat, une armée infaillible, qui participe à des missions de maintien de la paix à l’étranger (avec des policiers déployés en Haïti ou au Congo-RDC, ndlr). D’habitude, c’est nous qui allons secourir les autres, pas l’inverse... Le Nord est une meurtrissure à notre fierté. Mais ne nous y trompons pas: la préoccupation principale de nos compatriotes, c’est le chômage des jeunes, le pouvoir d’achat, le coût de la vie...Notre gouvernement doit s’occuper de l’un et de l’autre en même temps.
La décision du FMI de bloquer jusqu’à nouvel ordre les prêts en raison de dépenses extra-budgétaires (achat d’un avion présidentiel, contrat d’équipement de la Défense) ne risque-t-elle pas d’entraîner de graves problèmes sociaux?
En 2012, après le coup d’Etat à Bamako et les sanctions internationales qui ont suivi, nous avons fonctionné sans aucun concours extérieur. L’Etat s’est mis en mode survie. Cette situation a eu un impact en terme de croissance, mais pas sur le plan social. Grâce, d’ailleurs, à notre bonne collaboration avec le FMI depuis trente ans, nos fondamentaux sont bons. Notre taux d’endettement ne dépasse pas 33% de notre PIB. Notre déficit budgétaire atteint 1,7% du PIB... En revanche, l’Etat va devoir se recroqueviller sur lui-même pour assurer les dépenses courantes avec nos ressources internes.
L’ONU a récemment critiqué la lenteur des négociations entre Bamako et les groupes du Nord. Comment réagissez-vous?
Ce dialogue ne dépend pas exclusivement de nous. Je vous l’affirme: si les médiateurs (internationaux, ndlr) nous convient à des discussions, demain matin, je serai là! On est prêt. Mais les groupes armés du Nord doivent d’abord trouver une cohérence entre eux. Nous souhaitons simplement que ces négociations aient lieu au Mali. Pas forcément à Bamako. Ce pourrait se faire à Kidal, Gao ou Tombouctou... Mais eu égard au nombre de pays impliqués dans les médiations(Algérie, Burkina Faso, etc.), le Mali est le plus petit dénominateur commun: la tenue de ces discussions sur notre sol éviterait de froisser tel ou tel Etat.
Qu’est-ce que Bamako mettrait sur la table des négociations ?
On fait souvent une fixation sur l’organisation institutionnelle et territoriale du pays. Or la dimension sécuritaire est primordiale pour nous tous: la cessation des hostilités, le cantonnement, le désarmement, la réinsertion des groupes armés... Il faudra aussi s’occuper du retour des réfugiés, et de leur réinsertion. Puis on entredans une phase plus politique: quelle forme d’organisation politique et administratif mettons-nous en place? Notre raisonnement est simple: les groupes armés disent que cette partie du territoire n’est pas assez développée? Soit. On va donner suffisamment de pouvoirs aux élus pour véritablement la développer, si telle est vraiment leur intention. C’est là qu’on parle de régionalisation ou de décentralisation.
Etes-vous sûr que les groupes du Nord vont accepter de désarmer tout de suite, sans contrepartie politique?
Nous souhaitons un accord qui soit le plus détaillé possible pour en faciliter la supervision. Mais il faut aussi poser un prélable: les groupes armés qui ont des revendications politiques doivent se démarquer des terroristes. Car aujourd’hui certains de ces groupes ne sont que le faux nez d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Je pense notamment au HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azwad), qui est le plus puissant de ces groupes. Et son chef militaire est le bras droit d’Iyad ag-Ghaly (chef du mouvement Ansar-Eddine, allié d’Aqmi, et recherché à ce titre par les Français). Leur collusion avec les terroristes est évidente. Le HCUA pourra participer aux discussions à condition qu’il se détache des thèses terroristes, et qu’il reconnaisse la laïcité de l’Etat malien. Il faut que la France et la communauté internationale œuvrent en ce sens. Dans le cas contraire, nous risquons de confier le pouvoir aux terroristes dans cette partie de notre territoire.
Faut-il une loi d’amnistie ou de concorde nationale pour réintégrer Iyad ag-Ghaly qui exerce toujours une influence prépondérante dans le Nord?
Il a jadis travaillé pour l’Etat malien, comme consul. Mais il veut instaurer un califat islamique sur le territoire du Mali, ce n’est pas compatible avec un Etat moderne, avec le Mali que nous voulons construire. C’est un terroriste. Il ne peut y avoir de possibilité d’amnistie le concernant. Mais les centaines de nos compatriotes qui ont suivi les mouvements terroristes pour des raisons souvent de subsistance peuvent être récupérés et réhabilités. Pas les leaders. Il n’y a pas de différence à nos yeux entre Mokhtar Belmokhtar et Iyad ag-Ghaly.
Malgré les récents évenements de Kidal, diriez-vous qu’il existe une chance historique d’établir une paix durable au Nord?
Les événements de Kidal du mois dernier ont été un électrochoc. Mais j’en profite pour le redire ici: nous ne souhaitions pas reconquérir militairement le Nord. Le gouvernement voulait seulement sécuriser la ville pour favoriser le retour de l’administration. Plus que jamais nous avons besoin d’une solution politique à un problème politique. Depuis des siècles, les Tamasheqs (les Touaregs, ndlr), les Songhaïs, les Arabes, les Bambaras, les Peuls coexistent pacifiquement sur cetteterre, il faut tout faire pour que cela continue. Le Mali, c’est l’un des rares pays où la couleur n’a strictement aucune importance.
Vous-mêmes êtes issus d’une famille mixte...
Ma mère est mariée à un Tamasheq qui est le maire de Ménaka (ville importante du Nord-Mali, ndlr). Mon père était chrétien et ma mère est musulmane. Cela ne pose aucun problème. C’est cela qu’on doit préserver. Le Mali, ce n’est pas un Sud noir majoritaire et un Nord blanc minoritaire, comme on a tendance à le croire vu d’Europe. Nous sommes mélangés, et il fait tout faire pour préserver cela.
 
Thomas HOFNUNG
http://www.liberation.fr/monde/2014/06/27/le-mali-est-un-des-rares-pays-ou-la-couleur-de-peau-n-a-pas-d-importance_1051249

Les Touaregs dans la guerre au Mali

Samedi, l’ethnologue et sociologue Linda Gardelle animera une conférence.

S
amedi à 14 h 30, la Médiathèque du Marsan accueille la conférence « Mali, les Touaregs dans la guerre », animée par l'ethnologue et sociologue Linda Gardelle.
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La guerre au Mali est largement relayée par les médias. Mais qui sont ces Touaregs qui se rebellent contre l'État malien ? Que souhaitent-ils vraiment ? Que signifient être Touareg et être nomade, aujourd'hui, au Mali ? Qu'est-ce que la guerre change dans cette partie du Sahara ?
De Limoges à Bamako
L'ethnologue et sociologue Linda Gardelle tentera de répondre à ces questions. Enseignante-chercheuse à l'ENSTA, école d'ingénieurs de Brest, elle se consacre également à l'écriture littéraire et journalistique.
Docteur en sociologie, spécialiste du pastoralisme nomade en Mongolie et au Mali, Linda Gardelle est née à Limoges en 1979, de père français et de mère suédoise. Elle part au Mali à 16 ans, puis en Mongolie, grâce à une bourse Zellidja. Son baccalauréat en poche, elle séjourne un an auprès des nomades mongols et apprend leur langue.
Son récit « Aylal, une année en Mongolie » est consacré à ce voyage. Linda Gardelle entreprend des études d'ethnologie et de sciences politiques à l'université Paris X-Nanterre, puis un doctorat en sociologie à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Sa thèse, soutenue avec succès en 2007, porte sur les rapports qu'entretiennent les pasteurs nomades du Mali et de Mongolie avec les États dans lesquels ils vivent. À ce titre, elle a longuement séjourné en Mongolie ainsi qu'auprès des éleveurs touaregs du Mali. C'est cette expérience unique qu'elle partagera avec le public, samedi.
S. D.
http://www.sudouest.fr/2014/06/26/les-touaregs-dans-la-guerre-au-mali-1597209-3452.php